05 46 07 73 80 / 05 46 37 10 35 bonfils.basle@bb-avocats.com
Comment être indemnisé ? Les différentes voies ouvertes à la victime

Comment être indemnisé ? Les différentes voies ouvertes à la victime

L’infographie suivante clôture la série relative au processus d’indemnisation pour répondre à ces interrogations :

QUI ? Une précédente infographie a permis de répondre à la question « Qui indemnise la victime ? », selon qu’il s’agit d’un accident de la route, d’une agression, d’un accident médical fautif ou non fautif.

QUOI ? Deux autres infographies ont exposé « les différents préjudices » pouvant être indemnisés.

Et maintenant ….

COMMENT ? Intéressons-nous cette fois aux différentes voies que la victime peut emprunter.

Il existe en effet deux voies possibles pour qu’une victime puisse recevoir une indemnisation.

La voie amiable

  • Dans le cas d’un accident de la route, la voie amiable est la voie la plus fréquemment utilisée. La victime pourra accepter l’offre d’indemnisation de l’assurance du véhicule terrestre à moteur après avoir été examinée par le médecin expert mandaté par la compagnie d’assurance.
  • Dans le cas d’un accident médical, la victime peut saisir la CCI (Commission d’indemnisation des accidents médicaux) qui après avoir ordonné une expertise médicale rendra un avis sur l’existence ou non d’une faute médicale.

– En cas de faute médicale, l’assurance de l’établissement de soins pourra alors faire une proposition d’indemnisation que la victime pourra accepter.

– En cas d’accident médical non fautif et si les conditions liées à la gravité et l’anormalité du dommage sont remplies, l’ONIAM (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux), fera une offre d’indemnisation que la victime pourra accepter.

  • La victime peut également être indemnisée amiablement par son assurance si elle bénéficie d’un contrat garantissant les accidents de la vie, ou par l’assurance du responsable du dommage si celui-ci a souscrit une assurance responsable civile.

Si la victime n’est pas satisfaite par le rapport d’expertise amiable, ou par l’offre d’indemnisation faite par l’assurance, ou par l’ONIAM, elle pourra alors décider d’engager une procédure judiciaire. →

Si la victime est satisfaite par l’expertise amiable mais refuse l’offre d’indemnisation elle pourra engager une procédure judiciaire afin de saisir le Tribunal pour solliciter une indemnisation sur la base de l’expertise amiable →

La victime peut aussi faire le choix de renoncer à la voie amiable à différents stades de celle-ci.

La voie judiciaire

Selon le type d’accident et le responsable, la juridiction compétente ne sera pas la même :

  • Les juridictions judiciaires (Tribunal Judiciaire/ Tribunal Correctionnel),
  • Les juridictions administratives (Tribunal Administratif).

La victime peut solliciter le Tribunal pour une expertise médicale judiciaire, en premier lieu, puis l’indemnisation de ses préjudices.

De la même façon, en cours de procédure judiciaire, et notamment après le rapport d’expertise médicale judiciaire, les parties peuvent se rapprocher pour aller vers la voie amiable et signer une transaction d’indemnisation des préjudices. 

 

À chacune des étapes et quel que soit la voie empruntée, l’avocat sera présent aux côtés de la victime.

Divorcer à l’amiable devant le juge

Divorcer à l’amiable devant le juge

Vous êtes d’accord pour divorcer à l’amiable, et sur toutes les conséquences de votre divorce :

  • pour vous et votre (ex-) époux-se : prestation compensatoire, conservation ou non du nom marital, etc.
  • pour vos enfants : résidence, répartition des week-ends et des vacances, pension alimentaire, etc.

Pourtant, il n’est parfois pas possible de divorcer par consentement mutuel par acte d’avocat sans juge.

C’est le cas par exemple si :

  • le logement commun n’est pas vendu,
  • vous n’avez pas encore partagé vos biens, et avez besoin de temps pour le faire,
  • l’un de vous est né dans un pays qui ne reconnaît pas le divorce par consentement mutuel sans juge.

Mais dans ces situations, vous pouvez divorcer à l’amiable devant le juge.

Pour cela il faut :

  • que chaque époux ait un avocat,
  • que vous signiez avec vos avocats une déclaration d’acceptation du principe du divorce par acte sous signature privée contresigné par avocats,
  • que vos avocats rédigent une requête conjointe en divorce.

Dans cette requête conjointe, si vous êtes d’accord sur tout, ils pourront indiquer au juge aux affaires familiales :

  • qu’il n’y a pas de mesure provisoire à prévoir pour la durée de la procédure,
  • que vous lui demandez de rendre un jugement sans audience de plaidoirie,

Pour toutes les procédures de divorce engagées depuis le 1er janvier 2021, l’audience de conciliation a disparu.

Elle est remplacée par une audience d’orientation et sur les mesures provisoires.

Lors de cette audience, vos avocats :

  • confirmeront au juge aux affaires familiales, que vous n’avez pas prévu de mesure provisoire pour la durée de la procédure,
  • lui demanderont de rendre son jugement sans organiser d’audience.

Quelques semaines après je juge rendra un jugement prononçant votre divorce pour acceptation de la rupture du lien conjugal, et homologuera vos accords sur les conséquences de ce divorce.

Cette procédure de divorce est rapide. Vous pouvez espérer un jugement de divorce dans un délai de quelques mois.